La robe

Cette robe a été faite pour tester un patron pour un opéra sur lequel je travaillais. Le personnage s'appelle Rosine, et elle porte une robe de chambre au 1er acte. Le patron est tiré de mes livres de cours, et les côtés du corsage ont les plis emblématiques du XVIIIe siècle qui vont de la couture de l'épaule jusqu'à la taille, où en théorie il ne devrait pas y avoir de couture et le pli devrait s'ouvrir pour laisse la place à l'ampleur de la jupe. Je me souviens que nous avions réalisé un patron personnalisé de ces plis en classe et c'était un vrai cauchemar de le faire fonctionner avec du papier à patron, les plis sont courbes et donc ils ne veulent pas se mettre à plat. Cela fonctionnait beaucoup mieux pour les toiles que nous avons faites ensuite, mais j'avais des doutes sur la façon dont cela fonctionnerait avec un tissu plus épais et plus rigide, et je voulais le tester avant de m'engager à utiliser ce patron. J'anticipais que ça marcherait mieux avec certains types de tissu plutôt que d'autres.

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C'était aussi difficile que je l'avais imaginé, mais j'ai compris que si je cisaille légèrement le tissu dans les plis, et avec beaucoup de points à la main faits directement sur mon mannequin, cela peut fonctionner, même avec ce tissu un peu difficile. Il y a des plis intérieurs cachés à la taille que j'ai du improviser au moment de tout coudre...

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La chemise

La robe blanche est une chemise ou une couche de sous-vêtement, mais semblable à la «Chemise à la Reine», elle est destinée à être vue. Le tissu est un peu transparent mais le fronçage permet de préserver sa pudeur. C'est un très beau coton ajouré que j'ai acheté chez Renaissance Fabrics.

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Le tricorne

J'ai réalisé ce chapeau à partir d'un chapeau du commerce, dont j'ai remonté les bords. j'y ai ensuite ajouté une bande de feutrine pour le décorer. Il est personnalisable a l'infini en changeant les plumes et les boutons.